TRUITE COMMUNE ou FARIO
La reine des eaux vives...
Salmo Trutta - Linné, 1766
Famille des Salmonidés
Noms étrangers : Brown trout, river trout (anglais) ; Forelle, Bachforelle (allemand) ; trotta (italien), trucha commun (espagnol) potocna pastrva (croate)
Durée de vie : en moyenne 5 ans, jusqu’à 10 ans
Taille : en moyenne 30 cm, jusqu’à 80 cm
Poids : en moyenne 300 g, jusqu’à 7 kg
Description :
La truite commune est dotée d’un corps allongé, légèrement aplati latéralement. La tête forte se termine par une bouche largement fendue. L’ensemble des maxillaires de la langue et des os de la bouche portent de nombreuses dents dirigées vers l’arrière. La nageoire caudale est généralement droite à son extrémité. Le corps est couvert d’environ 120 petites écailles au niveau de la ligne latérale.
Sa robe varie fortement en fonction des régions mais aussi des cours d’eau et des caches qu’elle occupe. La coloration la plus courante est brune jaune sur le dos, s’éclaircissant sur les flancs marqués de points rouges et bruns.
Habitat et mœurs :
La truite ne peut vivre et se reproduire que dans les eaux fraîches à forte teneur en oxygène. On la rencontre sur la partie supérieure des fleuves et rivières. Elle affectionne les amortis de courant sans pour autant s’en éloigner, mais aussi la proximité des herbiers, l’amorti d’un bloc rocheux, la quiétude d’une berge creuse. Elle s’installe seule sur un territoire suffisamment vaste pour lui apporter le gîte et le couvert. Plus elle grandit, plus son espace vital doit s’accroître.
Régime alimentaire :
Carnassière dès son jeune âge, la truite consomme toute sorte d’invertébrés, larves, insectes, crustacés, mollusques. Plus elle vieillit, plus les vairons, loches, chabots et même truitelles rentrent dans son menu. Mais elle consomme aussi volontiers des proies terrestres tombés malencontreusement dans l’élément liquide tels que sauterelles, vers de terre...
Reproduction :
Selon la température de l’eau et la distance qui la sépare de ses lieux de ponte, la truite se reproduit entre le mois de Novembre et le mois de Janvier. Elle recherche des zones peu profondes à fond de graviers dans des courants rapides. La femelle dépose dans un sillon qu’elle y creuse avec sa nageoire caudale, environ 2000 ovules par kilo de son poids. Le mâle les féconde avant que la femelle ne recouvre sa ponte de graviers et retourne sur son territoire habituel. Une quarantaine de jours plus tard en moyenne, les alevins sortent de la gravière et séjournent les premiers mois à proximité de la frayère.